00:00
Nicolai - Les Joyeuse Commères de Windsor
Sir John Falstaff mène une vie dépravée. Sans le sou, il fait parvenir la même lettre d’amour à Frau Fluth et Frau Reich, deux riches bourgeoises. Voyant à travers cette ruse, les deux femmes sont dégoûtées et décident de s’amuser aux dépens de ce malheureux prétendant. Jeté dans la Tamise avec le linge sale et expulsé de la pièce à grands coups de balai lorsqu’il se déguise en femme, Falstaff devient la risée des enfants du village. Les Joyeuse Commères de Windsor est un opéra d’Otto Nicolai, basé sur une pièce de William Shakespeare et comprenant un libretto signé Hermann Von Mosenthal. Cette interprétation présentée à l’Opéra royal de Liège sous la direction du chef d’orchestre Christian Zacharias met en vedette les chanteurs étoiles Franz Hawlata, Anneke Luyten, Werner Van Mechelen, Sabina Willeit et Laurent Kubla.
02:29
Europakonzert 2007 - Berlin
Le concert Europakonzert 2007 se déroule à Berlin, à l’occasion du 125e anniversaire de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Sous le thème « L’an 1882 », l’orchestre de renom est dirigé par Sir Simon Rattle pour interpréter le Concerto pour violon et la Quatrième symphonie de Brahms. Il présente aussi le « Prélude de l’Acte 1 » tiré de Parsifal de Wagner, une œuvre qui représente le premier enregistrement de cet orchestre, en septembre 1913, sous la direction d’Alfred Hertz. Les solistes sont Lisa Batiashvili (violon) et Truls Mørk (violoncelle), de jeunes virtuoses très convoités qui collaborent souvent avec des orchestres majeurs et offrent des récitals partout dans le monde.
04:13
Memory of a Concert
En 2006, Gidon Kremer et Martha Argerich ont entrepris une tournée où ils interprétaient des solos et des duos signés Bartók et Schumann. Le documentaire Memory of a Concert capture le dernier concert de la série, présenté à la Philharmonie de Berlin. On y retrouve une performance solo rare d’Argerich ainsi que les commentaires personnels et touchants de Kremer. Le programme du concert comprend notamment la Sonate pour violon no 1, op. 10, la Sonate pour violon no 2, op. 121, et Kinderszenen, op. 15 de Schumann, et la Sonate pour violon no 1, Sz 75, et la Sonate pour violon no 2, Sz 76 de Bartók.
05:08
Brahms - Symphonie no 3, Op. 90
Franz Welser-Möst dirige l’Orchestre de Cleveland, qui interprète la Symphonie no 3 de Brahms. Ce trésor de la fin du romantisme démontre l’évolution créative au sein de son petit corpus de symphonies ainsi que l’équilibre entre sa lumineuse seconde et sa monumentale quatrième. Étrangement, même si la troisième symphonie atteint certaines effusions glorieuses d’instruments à vent et à cordes, elle s’achève en pianissimo et laisse son auditoire décontenancé, plus songeur que jubilatoire. Cette performance a été captée au Musikverein de Vienne, en Autriche, en 2014.
05:42
CMIM Voix 2022 - Finale: Simone McIntosh
La mezzo-soprano Simone McIntosh (Canada, 1991) interprète « Sein wir wieder gut » de l’opéra Ariane à Naxos de Richard Strauss; « Vani solo i lamenti ... Svegliatevi nel core » de l’opéra Jules César de George Friederic Händel; et « Naqui'all affanno ... Non più mesta », extrait de l’opéra Cendrillon de Gioachino Rossini, lors de la finale du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
06:00
Mozart - Concerto pour piano no 23, KV 488
Le pianiste hongrois Zoltán Kocsis (1952-2016) se joint au chef d’orchestre tchèque Jiri Belohlávek et à l’Orchestre de chambre de Prague dans la grande salle du palais Wallenstein de Prague pour interpréter le Concerto pour piano no 23, KV 488 de Mozart. L'ensemble de ce concerto pour piano témoigne d’une approche et d’une exécution opératiques, de la théâtralité saisissante des premières notes au lyrisme vocal sublime du mouvement central, jusqu’à la mélodie vaporeuse de la finale.
06:27
Stravinsky - Le Sacre - I. L'Adoration de la Terre
Au programme de ce concert de l'Orchestre philharmonique de Berlin dirigé par Bernard Haitink avec, en soliste, le violoniste Frank Peter Zimmermann : l'Ouverture-Fantaisie Roméo et Juliette de Tchaïkovski, le Concerto pour violon n° 3 en sol majeur K. 216 de Mozart et le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky. Les Europakonzert de l'Orchestre philharmonique de Berlin sont une contribution de la célèbre formation à l'Union Européenne. Ils ont lieu toujours le 1er mai, date anniversaire de la création de l'Orchestre en 1882 et, à chaque fois, dans une ville différente. En 1993, ce fut à Londres, au Royal Albert Hall.
06:44
Bach - Partitas pour violon seul (BWV 1001-1006)
Le retour de Gidon Kremer aux partitas de J. S. Bach est un événement majeur. Kremer a enregistré ces œuvres pour la première fois il y a près d’un quart de siècle. Dans cet enregistrement de 2006, Kremer relève une fois de plus le plus grand défi pour tout violoniste : interpréter les magnifiques Sonates et partitas pour violon seul (BWV 1001-1006) de Bach, qu’il qualifie lui-même « d’Himalaya » de la musique pour violon. Avec ces pièces, Bach a fermement établi la capacité technique du violon comme instrument solo. Les partitas ont servi d’archétypes aux pièces pour violon solo produites par des générations de compositeurs. Cette interprétation de la collection met en lumière la spontanéité et le goût du risque de Kremer, mais elle est aussi marquée par la conscience structurelle d’un musicien d’exception qui, d’une manière unique, rend parfaitement justice à la richesse polyphonique des compositions et à leur grande profondeur.
07:58
IVC 2021 Demi-finale: Debussy, Schubert et autres
La mezzo-soprano Ekaterina Chayka-Rubinstein (Allemagne, 1998) et la pianiste Maria Yulin (Israël, 1988) interprètent « Colloque sentimental » tirée des Fêtes galantes II de Claude Debussy; « Die Geister am Mummelsee » tirée de Mörike-Lieder d’Hugo Wolf; « Bei dir allein » tirée de Vier Refrainlieder, D. 866, de Franz Schubert; Het Goud van Vermeer de Bart Visman; « La fleur qui va sur l’eau » tirée des Trois mélodies, op. 85, de Gabriel Fauré; « Dance of the Moon in Santiago » tirée de Sun and Shadow (Spanish Songbook II) de George Crumb; et « Den’ li tsarit? » tirée des Sept romances, op. 47, de Piotr Ilitch Tchaïkovski dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
08:25
The Pianists Keys
This documentary by Christoph Keller follows various participants and teachers participating in the International Summer Piano Academy.
09:07
Schumann - Fantasiestücke, op. 12
Après avoir enregistré l’ensemble des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven pour souligner le 250e anniversaire du compositeur, Schwartz a décidé de se concentrer sur les œuvres pour piano solo de Robert Schumann. Dans cette performance, il propose Fantasiestücke, op. 12. Composée en 1837, cette œuvre forme une série de huit pièces pour piano aux caractères contrastants. Son titre est inspiré de la collection de romans Pièces de fantaisie à la manière de Callot de E. T. A. Hoffmann, l’un des auteurs préférés du compositeur. Comme il l’a fait pour Davidsbündlertänze, Schumann a conçu Fantasiestücke sous forme de dialogue musical entre Florestan et Eusebius, qui incarnent la dualité de sa propre personnalité. Le premier représente la facette passionnée du compositeur, tandis que le second illustre son côté rêveur. Le réputé pianiste italien Riccardo Schwartz (1986) a eu le privilège d’être dirigé comme soliste par plusieurs chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Gustav Kuhn et Yuri Temirkanov. Ses performances célébrées par la critique comprennent des récitals et des concertos pour piano et orchestre livrés sur diverses scènes prestigieuses.
10:00
Nino Rota – I due timidi
Diffusée par le RAI à Milan en 1950, I due timidi est une œuvre qui a été présentée pour la première fois sur scène à Londres en 1952. Inspirée d’un texte du scénariste italien Suso Cecchi D’Amico, cette comédie d’erreurs ne possède pas de fin heureuse classique, mais le rythme de l’action musicale et le talent des jeunes chanteurs-acteurs rendent la performance particulièrement divertissante. « La cadence de la narration change sans arrêt : la frénésie rythmique laisse soudain place à de grandes déclamations vocales à la Puccini, avec des intermèdes évoquant le jazz ou l’opéra bouffe. Malgré la richesse et l’hétérogénéité des musiques, les chanteurs maintiennent toujours leur équilibre vocal, tout en démontrant leur grand talent pour le jeu. Le chef d’orchestre Gabriele Bonolis et son orchestre ont été applaudis au milieu de la performance pour leur interprétation énergique, rafraîchissante et brillante. » Cette version composée par Nino Rota a été interprétée en 2017 par le Reate Festival Orchestra.
11:06
Legato - Le monde du piano
Une nouvelle génération de pianistes passionnés par la virtuosité et animés par la soif d’enrichir le répertoire provoque une « renaissance du piano ». En plus des chefs-d’œuvre classiques, ils interprètent des morceaux peu joués et des compositeurs inconnus. La série « Legato » permet au public de faire la connaissance de cette nouvelle génération. A travers ces portraits filmés, nous arrivons à connaître leur style, leurs méthodes et leurs objectifs personnels. Cet épisode est centré sur le pianiste canadien Marc-André Hamelin. Il joue des œuvres de Haydn (sonate pour piano en mi majeur), Chopin (sonate pour piano no. 3), Debussy (préludes, deuxième livre), Hamelin (étude no. 7) et deux courtes compositions de Gershwin (« Do, do, do » et « Liza »).
12:37
Naples - Capitale oubliée de la musique - partie 1
Du 23 août au 1er septembre de 2019, le Festival de musique ancienne d’Utrecht explorera l’héritage musical de Naples, une métropole culturelle marquée par les contradictions et la solidarité. Dans le documentaire Napoli – Music’s Forgotten Capital, le co-commissaire du festival Thomas Höft part à la recherche d’histoires provenant de cette ville mystérieuse.
12:59
Villa-Lobos - Quatuor à cordes no 10
L’ensemble Quarteto Radamés Gnattali interprète le Quatuor à cordes no 10 d’Heitor Villa-Lobos. Ce quatuor composé de Carla Rincón (violon), Francisco Roa (violon), Fernando Thebaldi (alto) et Hugo Pilger (violoncelle) a été fondé en 2006 et se spécialise dans la musique brésilienne et les activités éducatives. Son enregistrement de la série complète des quatuors à cordes de Villa-Lobos est une réussite majeure qui a été saluée par la presse musicale internationale. Heitor Villa-Lobos est peu connu à l’extérieur de l’Amérique latine, si ce n’est que pour ses Bachianas brasileiras. Or, ce compositeur, chef d’orchestre et éducateur tenu en haute estime dans son Brésil natal a également composé des opéras, des symphonies, des concertos, des œuvres pour piano et chœur, ainsi que 17 quatuors à cordes. Ce concert a été enregistré au Palácio do Catete, dans la ville brésilienne de Rio de Janeiro.
13:28
Bach - Concerto brandebourgeois no 4
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Lors de cette représentation à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne), Luks et son Collegium 1704 présentent le Concerto brandebourgeois no 4 en sol majeur (BWV 1049) de Bach, avec deux flûtes à bec et un violon en guise d’instruments solistes. Les flûtes à bec jouent un rôle de premier plan dans le deuxième mouvement du concerto, tandis que le violon domine dans les premier et troisième mouvements rapides.
14:01
Penderecki - Symphonie: Sept portes de Jérusalem
L’édition 2017 du festival de musique classique Printemps de Prague a connu une conclusion puissante grâce à la performance de Krzysztof Penderecki, qui a dirigé l’Orchestre symphonique de la radio de Prague et le chœur de l’Orchestre philharmonique slovaque lors de l’interprétation de sa monumentale septième symphonie, Les sept portes de Jérusalem. Cette œuvre témoignant de réflexions introspectives sur la foi a été composée, en l’honneur de Jérusalem, pour des solistes, un chœur et un orchestre, avec un libretto tiré du Vieux Testament. Pour s’exprimer, Penderecki emploie des instruments précis : le tubophone, des objets de percussion qu’il a lui-même conçus et le schofar, un instrument liturgique juif ancien. Les solistes de cette performance incluent Iwona Hossa (soprano), Karolina Sikora (soprano), Anna Lubanska (mezzo-soprano), Adam Zdunikowsk (ténor), Piotr Nowacki (basse) et David Švehlík (narrateur). Le programme dévoile aussi une interprétation de Serenade for Orchestra, du compositeur tchèque Isa Krejci. Capté au Smetana Hall de Prague, en République tchèque.
15:32
Rachmaninov - Symphonie no 2, op. 27
Sir Simon Rattle dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin dans une performance de la Symphonie no 2 en mi mineur, op. 27, de Sergueï Rachmaninov. Après la première désastreuse de sa Symphonie no 1 en 1897, Rachmaninov se met à douter de ses talents de symphoniste. Près d’une décennie plus tard, en octobre 1906, il entreprend la composition de sa deuxième symphonie. Peu satisfait de sa première ébauche, le compositeur met plusieurs mois à réviser l’œuvre et l’achève finalement à l’été 1907. La première, présentée en 1908 à Saint-Pétersbourg, connaît un succès retentissant. Cette performance a été livrée sur les planches du majestueux Teatro Real de Madrid, en Espagne, dans le cadre de l’édition 2011 de l’Europakonzert.
16:34
Pierre Boulez conducts Modern Classics
Pierre Boulez (1925-2016) était indéniablement l’une des figures les plus importantes de la musique moderne. Dans ce concert de l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes, Boulez fait preuve d’une compréhension parfaite de la musique du 20e siècle en retraçant le développement harmonique révolutionnaire du modernisme musical de trois « classiques modernes » clés : le prélude de Tristan et Isolde (1859) de Richard Wagner, Pelléas et Mélisande (1903) d’Arnold Schönberg et le Concerto pour violon (1935) d’Alban Berg. Fondé à l’initiative du chef d’orchestre Claudio Abbado en 1986, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes est composé de musiciens de moins de 26 ans provenant de toute l’Europe. Le soliste du Concerto pour violon de Berg est Akiko Suwanai, le plus jeune lauréat du premier prix (1990) de l’histoire du Concours international Tchaïkovski de Moscou.
17:59
Liszt - Totentanz, S. 525
La pianiste russe Dina Ivanova interprète Totentanz, S. 525, de Franz Liszt en finale de la 11e édition de Concours international de piano Franz Liszt, présenté sur les planches du TivoliVredenburg d’Utrecht, aux Pays-Bas. La fascination de Liszt pour la mort est tangible dans plusieurs de ses œuvres, et tout particulièrement dans Totentanz (Danse macabre). Liszt a basé cette composition sur la séquence grégorienne du Dies irae, qu’il a décliné pour créer une série de variations sur ce thème macabre.
18:13
Stravinsky - Jeu de cartes
Iván Fischer dirige le Budapest Festival Orchestra lors d’un concert enregistré à la salle de concert nationale Béla Bartók de Budapest, en 2015. Le concert commence avec l’« Ouverture sur des thèmes juifs », op. 34, de Prokofiev. Ensuite, Thomas Zehetmair est le violoniste soliste dans le Concerto pour violon no 2, op. 63, de Prokofiev. La deuxième partie du concert est consacrée à la musique de Stravinsky. Au programme, la musique composée pour le ballet Jeu de cartes (1937) et la suite no 2 de L’oiseau de feu (1919). Jeu de cartes, l’une des œuvres néoclassiques de Stravinsky, est composée de trois parties (« donnes »). La suite no 2 de L’oiseau de feu est basée sur la musique du ballet du même nom, composé pour les Ballets russes de Sergei Diaghilev et dont la première s’est tenue à Paris en 1910.