00:00
Bizet - Carmen
Le paysage sauvage à couper le souffle de l’ancienne carrière romaine de St. Margarethen, en Autriche, offre le cadre tout désigné pour cette performance unique et colorée de l’opéra Carmen (1875) de Georges Bizet. Rassemblant plus de 400 participants, cette mise en scène opulente du célèbre opéra de Bizet – l’une des œuvres les plus populaires de l’histoire de cette forme d’art – est un véritable festin pour les sens. Le Festival d’opéra St. Margarethen, qui figure parmi les festivals extérieurs les plus courus d’Europe, est fréquenté par quelque 220 000 amateurs d’opéra chaque année. Chef d’orchestre est Ernst Märzendorfer. Solistes: Nadia Krasteva, Russi Nikov, Alexandrs Antonenko. Chorégraphe: Marieta Romero.
02:41
Riccardo Chailly conducts Mendelssohn
Le concert inaugural de Riccardo Chailly à titre de Kapellmeister de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig capture à merveille l’atmosphère électrisante de cette occasion musicale unique. Le concert met à l’honneur l’œuvre de Felix Mendelssohn, qui a fondé le Gewandhaus en 1743. Ce concert comprend une performance à couper le souffle de la Symphonie no 2 de Mendelssohn, également intitulée Lobgesang, et de son dernier mouvement choral mémorable, de même que la toujours populaire ouverture Songe d’une nuit d’été du même compositeur, mettant en vedette des solistes incomparables, notamment Anne Schwanewilms et Peter Seiffert. L’Orchestre du Gewandhaus peut aujourd’hui se vanter de posséder une riche histoire de plus de 250 ans, et de figurer parmi les orchestres les plus populaires et réputés au monde.
04:15
À la découverte de chefs-d’œuvre – Beethoven No. 5
Les vingt volets de la série « À la découverte de chefs-d’œuvre » constituent des introductions audiovisuelles aux chefs-d’œuvre de la musique classique. Les introductions permettent au téléspectateur d’apprécier les plus belles compositions, depuis le baroque jusqu’à l’époque moderne, sous un jour totalement nouveau. Des extraits de partitions et des explications d'experts aident le téléspectateur à suivre les motifs et rythmes et à comprendre la structure de l’œuvre. Ce volet présente une œuvre passionnante : la Cinquième Symphonie de Ludwig van Beethoven. Dès les premières secondes, le fameux motif à quatre notes jette littéralement un sort sur celui qui écoute. Wulf Konold, spécialiste allemand de Beethoven, illustre au piano toutes les variations ingénieuses de ce motif. Avec un grand sens de la pédagogie, il présente également les autres caractéristiques de cette œuvre extraordinaire, dont les références non-musicales ont inspiré bon nombre de spéculations, et explique comment le compositeur allemand a su y instaurer du suspense. Le musicologue allemand Armin Koch apporte lui aussi son analyse.
04:43
Ravel - Concerto pour piano en sol majeur
Mikhail Pletnev dirige l’Orchestre national de Russie dans une performance du Concerto pour piano en sol majeur de Maurice Ravel, mettant en vedette Lucas Debargue comme soliste. Le compositeur a achevé ce concerto dynamique en trois mouvements en 1931, auquel il a intégré plusieurs éléments tirés du jazz, tout particulièrement dans les mouvements d’ouverture et de clôture. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Tchaïkovski de Moscou, en Russie, dans le cadre de la neuvième édition du RNO Grand Festival, en 2017.
05:08
IVC 2021 - Finale: Diepenbrock, Fauré et autres
Le ténor Zhuohan Sun (Chine, 1993) et la pianiste Sara Pavlovic (Serbie, 1996) interprètent « Wanderlied », tirée de Kerner-Lieder, op. 35, de Robert Schumann; « Der Abend kommt gezogen », tirée de Drie ballades, op. 1, d’Alphons Diepenbrock; Prison, op. 83, no 1, de Gabriel Fauré; « Ganymed », tirée de Goethe-Lieder de Hugo Wolf; Nacht und Träume, D. 827, de Franz Schubert; « The Bridge in My Homeland » de Zaiyi Lu; « Mit Myrten und Rosen », tirée de Liederkreis, op. 24, de Schumann; « C », tirée des Deux poèmes de Louis Aragon, FP 122, de Francis Poulenc; et « Scheiden und Meiden », tirée de Lieder und Gesänge aus der Jugendzeit de Gustav Mahler dans le cadre de la ronde finale de l’édition 2021 du concours de chant annuel International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée sur les planches du théâtre Verkadefabriek de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
05:37
Beethoven - Sonate pour piano nº 21 - III
Julijana Sarac interprète le troisième mouvement de la Sonate pour piano no 21, surnommée Sonate Waldstein, de Ludwig van Beethoven. Cette pièce a été achevée en 1804, et est considérée comme l’une des sonates les plus importantes et techniquement complexes du compositeur allemand.
06:00
Bach - Suite pour violoncelle no 5 en do mineur
En direct de l’église Saint-Barthélemy de Dornheim, en Allemagne, où Jean Sébastian Bach a épousé sa première femme Maria Barbara, le réputé violoncelliste néerlandais Anner Bylsma interprète la Suite pour violoncelle no 5 en do mineur, BWV 1011, du compositeur. Bach a probablement composé cette collection de six suites pour violoncelle solo entre 1717 et 1723. Ces œuvres sont considérées comme une partie intégrante du répertoire classique pour violoncelle, et mettent merveilleusement en lumière les possibilités polyphoniques de l’instrument. Comme c’est généralement le cas dans les suites baroques, chaque mouvement est basé sur un type de danse. Ainsi, la Suite no 5 s’ouvre par un prélude, et est suivie par six mouvements de danse, divisés en cinq sections : une allemande, une courante, une sarabande, deux gavottes et une gigue finale.
06:25
Saint-Saëns - Cyprès et lauriers, op. 156
Leonard Slatkin dirige l’Orchestre national de Lyon dans un concert enregistré à l’Auditorium de Lyon, en France, en 2013. Ce concert hommage à l’orgue de l’Auditorium Maurice-Ravel, conçu par Aristide Cavaillé-Coll, regroupe trois œuvres présentées pour la toute première fois sur cet orgue même : Cyprès et Lauriers et la Symphonie no 3 de Camille Saint-Saëns, et le Concerto pour orgue, cordes et timbales de Francis Poulenc. Le soliste est Vincent Warnier.
06:39
Schubert - Winterreise
Le nombre impressionnant d’enregistrements et de monographies consacrés au Winterreise de Franz Schubert est un puissant témoignage de la magnificence de l’œuvre. Mais encore aujourd’hui, les spécialistes débattent à savoir si cette œuvre constitue bel et bien un cycle. En effet, ses 24 pièces – des mises en musique de poèmes de Wilhelm Müller – ont été publiées en deux phases : la première en février 1827, et la seconde en octobre 1827. Les poèmes de Müller relatent le parcours d’un jeune homme qui, après avec été rejeté, vagabonde sans destination au beau milieu de l’hiver. L’atmosphère musicale imaginée par Schubert est sombre et mélancolique. Le baryton Thomas Quasthoff interprète le cycle de Schubert, accompagné de Daniel Barenboim au piano. Cette performance a été enregistrée à la Philharmonie de Berlin, en Allemagne.
07:59
IVC 2021 Demi-finale: Schönberg, Britten et autres
Le baryton Arvid Fagerfjäll (Suède, 1991) et la pianiste Hikaru Kanki (Japon, 1993) interprètent An mein Herz, D. 860, de Franz Schubert; « Die Aufgeregten » tirée de Sechs Lieder, op. 3, d’Arnold Schönberg; « A Poison Tree » tirée de The Red Cockatoo And Other Songs de Benjamin Britten; Vermeer's gold de Bart Visman; « La mer est plus belle » tirée des Trois mélodies de Paul Verlaine, L. 81, de Claude Debussy; Prison, op. 83, no 1, de Gabriel Fauré; et « Die Geister am Mummelsee » tirée de Mörike-Lieder de Hugo Wolf dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
08:23
Documentaire: Gianandrea Noseda
Bien que le grand compositeur italien Giuseppe Verdi ait été refusé au Conservatoire de Milan, cette institution musicale de renom a éventuellement été renommée en son honneur. Aujourd’hui, le Conservatorio Giuseppe Verdi compte nombre de grands musiciens parmi ses diplômés : Giacomo Puccini, Alfredo Catalani, Claudio Abbado, Riccardo Chailly, Luigi Einaudi, Daniele Gatti et Gianandrea Noseda. Né en 1964, ce dernier est l’un des chefs d’orchestre les plus célébrés de sa génération. Récemment, Noseda a effectué un retour dans les salles de classe de son alma mater pour animer une classe de maître unique destinée à de jeunes musiciens prometteurs provenant des quatre coins du globe. Pendant trois jours, Noseda a fait équipe avec un groupe d’élèves triés sur le volet afin de préparer un programme musical éclectique. Ce documentaire suit ces jeunes musiciens talentueux tandis qu’ils répètent des compositions de Mozart, de Tchaïkovsky et de Stravinsky sous la direction enthousiaste de maestro Noseda.